Nombre de travailleurs indépendants adhèrent aujourd’hui au statut de l’auto-entrepreneuriat. J’ai fait pour ma part un autre choix, celui d’intégrer une Coopérative d’Activité et d’Emploi (CAE), ce qui me permet d’être à la fois entrepreneure (je suis mon propre patron) et salariée en CDI (au régime général).

Les Coopératives d’Activité et d’Emploi, késako ?

Les CAE ont été reconnues en 2014, suite à la loi sur l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) portée par Benoit Hamon. Si ces structures coopératives existent de manière expérimentale depuis déjà une quinzaine d’années, le nouveau cadre législatif accompagne désormais la création d’un statut d’ « entrepreneur salarié associé », inscrit dans le code du travail.

Concrètement, qu’apporte une CAE à un porteur de projet ?

- un accompagnement à la structuration et au développement du projet entrepreneurial

- la possibilité de tester en toute sécurité son activité grâce au CAPE (contrat d’appui au projet d’entreprise)

- un hébergement juridique (pas besoin de créer une nouvelle société)

- un suivi comptable et administratif (très utile !)

- un appui pour répondre à des appels d’offre publics

- une voix dans les décisions de l’entreprise (l’entrepreneur devient à terme sociétaire)

- un réseau professionnel

Le réseau, c’est du pipeau ?

Le fameux réseau professionnel, pour moi, c’est la clé.

Au sein de la coopérative CLARA, des opportunités se sont créées avec des entrepreneurs aux compétences complémentaires aux miennes, au gré de petits déjeuners thématiques, formations, apéros partenaires, séances de « pitches », séminaires... des temps stimulants pour réfléchir à sa propre activité mais aussi au développement de projets communs.

Premier exemple : toutes les compétences (chef de projet digital, rédactrice, archiviste) étaient réunies au sein de la CAE pour répondre à un appel à projet de l’Association des archivistes français... nous avons répondu conjointement et l’avons remporté !

Notre force ? Bien nous connaitre au préalable pour apporter une réponse structurée et pertinente à la demande client.

Le résultat ? Une belle réussite du projet éditorial et média www.desfemmesquicomptent.fr

Deuxième exemple : un partenariat de compétences entre entrepreneurs. L’illustratrice LaTchi avait besoin d’aide pour construire son offre, rédiger son dossier de présentation et développer ses relations presse. J’avais besoin d’illustrations pour expliquer de manière simple et ludique les différents volets de mon activité sur mes supports de communication.

Notre force ? Utiliser nos compétences et affinités dans un esprit solidaire, gagnant-gagnant.

Le résultat ? Grâce à l’entraide, nous avons chacune pu progresser dans notre développement.

Une conclusion en 3 points :

· J’espère vous avoir fait découvrir ce statut d’entrepreneur-salarié-associé si vous ne le connaissiez pas encore ; selon l’activité de chacun il peut s’avérer plus ou moins pertinent (à étudier donc selon les cas), mais il est toujours bon à connaitre pour comprendre les évolutions de l’écosystème entrepreneurial et de l’ESS.

Etre indépendant, ne veut pas dire travailler seul ! Le réseau coopératif, c’est non seulement le partage de valeurs communes, mais aussi l’opportunité d’alimenter sa créativité, de travailler son relationnel et de développer son business.

Vous pourrez voir très prochainement (refonte prévue pour début juillet) les « mascottes » Mon cher Watson illustrant mon blog culturel www.moncherwatson.fr, dites-moi si ça vous plait !

>>> Alors, on garde le contact ? Retrouvez-moi sur Coworkees
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Coopératives d’activité et d’emploi : la force du collectif Geraldine B. Consultant

Coopératives d’activité et d’emploi : la force du collectif

Geraldine B. Consultant